Madagascar, début d’une histoire.



Quelques images de ma rencontre avec l’île de Madagascar...


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«Il en est des villes comme des hommes…» Une ville à Madagascar... (travail en cour...)


C' est une ancienne cité royale malgache; en 1871 avec l’arrivée des Jésuites Français, la ville deviendra progressivement la capitale intellectuelle de la grande île, et d'ailleurs reste un grand pôle universitaire. Lorsque les colons Français s'installent peu à peu à la fin du 19ème siècle, alors que la régions est densément peux peuplée, ceux-ci pensent fondé un foyer blanc d'agriculteurs, et faire de la région le grenier à riz de toute l'île. De nos jours c' est une ville quelque peu assoupie, mais qui reste une rebelle face à la capitale, son ennemie de toujours. Elle reste aussi pour certains, face aux difficultés croissante du pays, l'espoir de faire fortune, de jours meilleurs... Elle n'est bien souvent que l'antichambre de jours encore plus difficiles. (ceci n'est qu'une première approche)http://francoisregisfianara.free.fr
Une gargote.



Il y a bien des années, il n'y avait que des marécages, puis des rizières, et la ville s'est agrandie, le chemin est devenue une route, puis une rue... On est en plein centre ville là maintenant... Elle a grandi cette ville (Fianarantsoa), elle est devenue la deuxième du pays ! On a construit des banques dans le quartier, là où il y a seulement 5-6 ans il n'y avait que des gargotes comme celle là et des petites maisons ; et le prix du terrain a diablement augmenté... Les vieux ne reconnaissent plus l'endroit et les enfants ne peuvent plus jouer dehors... C'est devenu trop dangereux ! Là, dans la rue, les 4X4 noirs des nouveaux riches font s'envoler la poussière dans le hurlement de leurs gros moteurs passant à vive allure, leurs vitres fumées bien remontées, indifférent à ces gamins de ce petit quartier. Il y a peu de temps encore, en passant par là, des jolies filles, de belles femmes, fières, le regard un peu hautain, vous dévisageaient alors qu'elles se rendaient au marché sur leurs charettes poussées par de grands zébus, à l'image de certaines princesses d'autrefois. Ils se feront tous virer, ces gens qui ont toujours habité ce petit quartier, on leur demandera pas leur avis ! Des vielles gargotes en plein centre ville, vous n'y pensez pas ! Et puis comme ça les gosses ne risqueront plus de se faire écraser toutes les 5 minutes ! Je ne sais plus comment ou pourquoi je suis rentré dans cette gargote, je me souviens juste de la lumière si chaude d'une fin d'après-midi, d'un café pas si mauvais pour une fois, et du visage si prévenant de la patronne sans doute un peu étonnée de voir un Vazaha prendre un café chez elle. Elle aura toujours ce visage bon et ce sourire un peu coquin, chaque fois que je viendrais manger ici; et il y aura toujours aussi, une demi-douzaine de gosses, plantés comme des piquets devant moi, pour me regarder avaler mon maigre repas.... Et c'était bien comme ça.http://frdphotodiapo.free.fr
Aux taxis brousse.



Je ne sais plus le nom de cette gargote, c'est juste à l'entrée des taxis-brousse sur votre gauche du côté des "zones nationales" ; J'y ai passé bien des heures à boire une bonne "THB" et à regarder le va-et-vient des passagers... Nombreux sont ceux qui sont rentrés dans une de ces gargotes... Et n'ont jamais retrouvé leurs portefeuilles à l'heure de partir... Là c'est le matin et la vie est plutôt tranquille, le petit garçon va rester là pendant des minutes interminables, ma présence vaut toutes les distractions !http://www.flickr.com/photos/rafra/sets/72157640281452645/
Ampanihy. Un dispensaire



Je n'ai pas même su son prénom, et je ne le saurais jamais, faut dire qu'elle n'était pas trop causante la soeur ; je la croisais tous les matins au moment de sortir de chez Monsieur le curé, qui m'hébergeait dans cette capitale de province au fin fond de Madagascar. Ampanihy, c'est le nom de la ville (là où vivent les chauves-souris), capitale du pays Mahafaly (province au sud de Madagascar, Mahafaly signifiant : qui rend tabou, ou : qui rend heureux .... selon votre interlocuteur !) Ampanihy, c'est 3 grandes rues en terre battue, 3 ou 4 églises, une congrégation de soeurs et un dispensaire, on s'y ennuie un peu, bien qu'il y ait une boîte de nuit paraît-il... Et bien sur un marché, le tout perdu au fond d'un désert plein d' épineux ; venant de Tulear, la grosse ville côtière située 270kms plus haut, il vous faudra en moyenne 48h de camion, parfois plus, rarement moins, à la saison des pluies, on n'y accède plus, trop pénible, trop dangereux. La sœur, à force de la croiser, je l'ai suivie un beau matin jusqu'à son dispensaire...http://francoisregisampany.free.fr/

FRANÇOIS-RÉGIS DURAND

Ma vie, mes photographies, mes amis, puis les autres... D'ailleurs souvent ailleurs... mais pas que, Paris qui m’ennuie, de plus en plus... D'ailleurs c'est pour cela que j'en rêve... d'ailleurs. Et questions d'ailleurs, vous me trouverez là : https://www.facebook.com/Rafraphotographie

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